Être ambulancier libéral : les points clés à connaître

Un ambulancier est un professionnel qui assure le transport de personnes nécessitant des soins à l’hôpital. Cette personne ne travaille pas forcément dans une structure publique. Il peut exercer son activité au sein d’une structure privée, ou en tant qu’indépendant. En effet, bien que la plupart des régimes de l’auto-entreprise soient ouverts à l’exercice d’ambulancier libéral, la profession est réglementée.

Quelles formations pour devenir un ambulancier libéral ? 

Selon les structures de location de véhicules sanitaires légers comme SA PHS ASSISTANCE, il existe certaines formations requises pour être un ambulancier libéral. Ainsi, pour devenir un ambulancier indépendant, le candidat a obligatoirement besoin d’un diplôme d’État d’ambulancier (DEA).

C’est un diplôme de niveau V (BEP/CAP) qui nécessite au préalable la réussite à un concours. Après un examen écrit, le candidat doit également passer les épreuves orales pour des vérifications supplémentaires. Par ailleurs, si aucun diplôme n’est demandé, vous devriez remplir certains critères comme suit :

  •       Être majeur ;
  •       Être titulaire d’un permis B depuis au moins 3 ans ainsi qu’une attestation de la préfecture d’aptitude à la conduite d’ambulance ;
  •       Être formé aux premiers secours d’urgence ;
  •       Avoir un certificat médical de vaccination à jour ;
  •       Posséder la carte d’auxiliaire sanitaire ;

Les qualités requises pour être un ambulancier libéral 

Bien qu’il est recommandé qu’un ambulancier indépendant ait avant tout des compétences professionnelles, celui-ci  doit aussi présenter certaines qualités humaines.

La disponibilité

Un transporteur sanitaire libéral est appelé à travailler à toute heure du jour ou de la nuit. Même les week-ends et les jours fériés, ce dernier est appelé à exercer en cas d’urgence. L’ambulancier doit donc rester disponible à tout moment, car désormais sa vie quotidienne est celle de s’occuper des personnes en situation d’urgence.

Que ce soit au téléphone, sur les différentes lignes d’appels et tout particulièrement en cas d’urgence médicale, il doit rester disponible.

Une bonne condition physique

Un ambulancier dit libéral doit avoir avant tout une conduite irréprochable. Son métier peut être très éprouvant physiquement en raison de la position assise prolongée qu’il doit adopter. Celui-ci s’étend aussi sur l’aide qu’il doit parfois apporter aux patients.

Il doit être donc capable de conduire le véhicule spécialement aménagé pour le transport de patients vers l’hôpital tout en ayant une bonne résistance nerveuse. Cela lui permettra de faire face aux situations d’urgence et de stress.

Un ambulancier doit également savoir adapter sa vitesse en fonction de l’urgence présente. Ce qui lui permet en quelque sorte d’effectuer des trajets à la fois rapides, mais aussi supportables pour la personne transportée. En dehors de tout cela s’ajoute un bon entretien automobile.

Une aisance relationnelle

Un ambulancier libéral doit avoir le sens d’écoute des passagers. Pour cela, il doit se montrer courtois et agréable. Il doit avoir aussi la capacité de rassurer le patient ou sa famille lorsqu’ils sont inquiets, notamment dans le cas d’une urgence.

À toutes ces prérogatives s’ajoute celle relative à la gestion des tâches administratives relatives à son activité. La comptabilité, la facturation, les déclarations des problèmes liés au fonctionnement d’une voiture d’urgence sont donc les tâches dont il doit aussi se charger.

Les différentes activités d’un ambulancier libéral 

La démarche à suivre pour devenir un ambulancier indépendant est contraignante, du fait que les travaux dont ce dernier est appelé sont très stratégiques. Ainsi, au quotidien, ce professionnel doit accomplir les missions suivantes :

  •       La conduite de véhicule sanitaire ;
  •       Le transport de patients entre les différentes structures de soin ;
  •       La surveillance de l’état de santé du patient ainsi que des dispositifs médicaux ;
  •       La manutention et installation du patient dans le confort et la sécurité ;
  •       Le recueil et transmission d’informations à la continuité des soins ;

Enfin, la réalisation des gestes de premiers secours dans le cadre strict des attributions.

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