L’application de la médecine nécessite l’utilisation de différents outils et équipements médicaux destinés à mener à bien les soins. Chaque spécialité possède ses matériels et consommables incontournables. En matière de radiologie par exemple, le négatoscope est l’allié des radiologues. Nous allons justement en parler tout au long de cet article. Focus.
Qu’est-ce qu’un négatoscope ?
Utilisé en cabinet, en bloc opératoire ou dans les urgences, le négatoscope est une table lumineuse rétroéclairée qui sert à lire les radiographies par transparence. Une lumière similaire à celle du jour est diffusée par l’appareil, ce qui donne une précision de la lecture du cliché radiographique. Aussi, le niveau de qualité du négatoscope garantit la justesse du diagnostic effectué.
Plusieurs modèles de négatoscopes sont disponibles dans le commerce : différentes tailles, à plage unique ou multiple, vertical ou horizontal, à accrocher au mur ou à poser sur un support…
De quoi se compose un négatoscope et comment fonctionne-t-il ?
Généralement, le négatoscope est constitué d’une boite dont l’un des cotés est fait de vitre translucide rétroéclairée. Celle-ci assure la répartition de la lumière sur toute la surface de l’appareil. Il est alimenté par l’électricité et s’allume ou s’éteint grâce à un bouton marche/arrêt. Certains modèles sont dotés d’un variateur d’intensité lumineuse qui permet de réguler la puissance de l’éclairage en fonction du document radiographique à analyser. Aussi, l’intensité lumineuse dépend de la température de couleur des tubes fluorescents du négatoscope. Celle-ci est de 6100 Kelvins pour les modèles standards et de 7220 Kelvins pour les négatoscopes dernière génération (les modèles extra-plats).
La taille d’un négatoscope convient à la plupart des radiographies d’adultes et d’enfants. Concernant les modèles à plage multiple, leurs plages de lecture peuvent être allumées en même temps ou séparément.
Bon à savoir :
Les négatoscopes extra-plats sont les plus appréciés en raison de leur éclairage plus homogène. Cependant, ils ne peuvent pas être utilisés dans les blocs opératoires ou dans les laboratoires susceptibles d’émettre du gaz.
Comment entretenir un négatoscope ?
Comme tout appareil médical, le négatoscope nécessite un entretien régulier pour qu’il puisse assurer ses fonctions. Cela permet également de rallonger sa durée de vie. Pour ce faire, il faut nettoyer l’ensemble de l’appareil surtout la vitre avec un produit de nettoyage adapté. La luminosité ne doit pas être touchée pour éviter un éventuel problème de lecture des radiographies qui peut entraîner les erreurs médicales. Il faut aussi veiller à ce qu’elle soit bien homogène sur toute la surface de l’appareil.
Enfin, un contrôle régulier de la température des tubes fluorescents s’impose en vue de détecter tout dysfonctionnement.
Comment s’effectue la lecture d’une radiographie sur un négatoscope ?
Comme le négatoscope sert à lire les clichés radiographiques, il convient de savoir comment s’effectue cette lecture :
• les tissus de forte densité tels que les os, réduisent l’effet des rayons X qui les traversent. C’est pourquoi, ils apparaissent de couleur blanche sur l’appareil.
• Les tissus de densité moyenne comme les muscles agissent de façon modérée sur les rayons X. Ils apparaissent ainsi, grisâtres sur le cliché.
• Les tissus de faible densité (eau ou air) n’ont aucun effet sur les faisceaux de rayons X. On les voit en couleur foncée sur la radio.
Le film de radiographie devra donc, présenter une image normale des tissus dans le corps humain. Les taches anormales qui s’y affichent seront considérées comme des signes de pathologie.
Comment interpréter la radiographie à partir d’un négatoscope ?
Placé sur un négatoscope, le cliché radiographique offre une précision sur la nature de la pathologie du patient. Il permet par exemple de mettre en évidence les lésions présentes sur les membres supérieurs ou inférieurs :
• fracture osseuse ;
• lésion du cartilage des articulations ;
• rupture de tendon ;
• deboitement osseux ;
• etc.
En outre, la radiographie sert également à détecter certaines anomalies comme :
• l’insuffisance cardiaque ;
• la pneumonie ;
• la tumeur ;
• la lésion cérébrale ;
• l’emphysème pulmonaire ;
• l’occlusion intestinale ;
• les inflammations et les infections diverses ;
• etc.